Apparus aux 16e siécle avec le mercantilisme 商業化, mais surtout aux 18e et 19e siécles, marqués par la révolution industrielle 工業革命, ils sont généralement regroupés en courants de pensée 思想流, bien qu'à l'intérieur d'un même courant on puisse observer des théories sensiblement différentes. On retiendra notamment les suivantes.
A. Les Classiques
- Adam Smith et son idée de marché autorégulateur 自我調節 qu'il appelle la "main invisible"
- David Ricardo, défenseur du libre-échange 自由貿易 et à l'origine de la notion 概念 d'"avantage comparatif", pensant que chaque nation doit se spécialiser dans la production qu'elle maîtrise le mieux 做得最好
- Jean-Baptiste Say et sa "loi des débouchés 市場法", "les produits s'échangent contre des produits"; la monnaie est comme un voile sans conséquence sur l'économie réelle 實體經濟
- Thomas Robert Malthus qui a donné son nom au malthusianisme 馬爾薩斯主義, doctrine basée sur le contrôle de la population; il considérait que la population augmentant plus vite que les ressources, des catastrophes démographiques 人口災害 étaient inévitables
- John Stuart Mill, libéral 自由主義 et utilitariste 功利主義, qui intègre une dimension éthique dans l'économie politique
La pensée économique, encore à ses débuts , "se cherche"
B. Les Néoclassiques 新古典主義 de 14e siécles
Ils considèrent que la régulation par le marché, grâce notamment à la flexibilité des prix et la non-intervention de l'État, rend impossible l'apparition d'ue crise généralisée et durable (en réalité, des crises durables remettront 挑戰 en cause ces théories)
C. Le Marxisme 馬克思主義
Il est né des théories de Karl Marx et Friedrich Engels, qui considèrent le capitalisme, symbole de l'exploitation, comme vouè à disparaître (l'écroulement du bloc soviétique et des régimes d'Europe de l'est nous rappellent que les choses ne se sont pas passées comme prévu)
D. L'Analyse Keynésienne
John Maynard Keynes s'oppose aux néoclassiques dans les années trente, suite à la crise de 1929; les néoclassiques pensent que la crise est due aux salaires et aux coût de production qui s ont trop élevés, lui pense que c'est parce qu'on n'a pas assez consommé. Il montre le lien 關係 entre la demande effective qui détermine le niveau de production qui lui-même détermine le niveau d'emploi.
Le plein emploi n'est pas systématique. Vous entendrez aussi souvent, pas exemple à propos du Japon, parler de "trappe à liquidités 動性陷阱": l'épargne qui n'est pas transformée en investissement reste sous forme de liquidités et tombe dans la trappe, sans alimenter la demande. Et parce que plus on épargne, moins on consomme, Keynes pense que l'État doit intervenir pour faire augmenter la demande (créations d'emplois publics, accroissement 增加 des dépenses de fonctionnement de l'État développement de la protection sociale, pratique de taux d'intérêt faibles 低利率 pour inciter à investir, appel au déficit budgétaire pour accroître le demande publique,etc). Le danger essentiel, outre le déficit budgétaire, est bien sûr l'inflation (l'augmentation de la demande entraîne une augmentation des prix)
E. Les Néolibéraux 新自由主義 des années 1970
Ils sont divisés en deux courants:
- La théorie de l'offre (Arthur Laffer), qui considère, contrairement à Keynes, que c'est l'offre qui crée la demande, que trop d'impôt finit par faire baisser les recettes 財政收入 de l'États (les citoyens sont dissuadés 望而卻步 de travailler et une économie parallèle risque de se développer)
- La théorie monétariste (Milton Friedman et Rober Lucas), qui considère que l'inflation est le danger principe, et que les idées de Keynes, à cet égard 在這方面, ne peuvent conduire à la relance 恢復. Les agents économiques (particuliers, entreprises) anticipent l'inflation lorsqu'une annonce de relance keyniésienne est faite, en augmentant les prix ou demandant des hausses de salaire, la relance est ainsi neutralisée
On ajoutera pour être plus complets 更全面, sans être exhaustifs 面面俱到, la théorie du déséquilibre 失衡 d'Edmand Malinvaud, qui considère que la rigidité 剛性 des prix entraîne des déséquilibres qui engendrent à leur tous du chômage, les courants hétérodoxes 異端 (en marge des courants dit "orthodoxes 正統" étudiés ci-dessus), avec pour chefs de file Joseph Slois Schumpeter, qui considère l'entrepreneur comme la clef de voûte 基石 du système, et John Kenneth galbraith qui au contraire pense que l'entrepreneur n'a pls qu'une marge de manoeuvre limitée, et rejette l'idée du consommateur-roi, considérant que le consommateur peut être conditionné, notamment par la publicité. À signaler enfin les nouvelles théories microéconomiques qui s'intéressent aux comportements 行為 des agents, et les nouvelles théories macroéconomique qui étudient le fonctionnement global de l'économie (années 1980)
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