Depuis Dociolo, j'avais pris l'habitude de noter mes impressions sur un cahier acheté à Florence. Rien de bien savant, ni intellectuel - j'en aurais été incapable - simplement des phrases courtes qui exprimaient mes pensées. J'avais peu écrit, ces dernières années. Lorsqu'on passe ses journées devant un ordinateur, un stylo devient un objet suranne.
Je découvris le plaisir de tracer des mots sur une page, d'écouter le crissement de la plume sur le papier, de regarder l'encre sécher comme un écolier devant sa copie.
[Tatiana de Rosnay, Le coeur d'une autre, p82]
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À votre tour, racontez un souvenir d'écriture
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Je ne me souviens pas quand j'ai écrit avec le pinceau de calligraphie lequel est l'instrument Chinois traditionnelle (traditionnel) pour écrire et de (x) même peindre. Cependent, j'ai en memoire les papiers jaunâtres avec des herbes, les encres noires avec l'odeur de sapin, et les pinceaux avec les poils blancs.
J'aime mouiller les pinceaux nouveaux (nouveaux pinceaux) dans l'encre. Les poils de belette fermes se teint (se teignent) par l'encre liquide lentement, d'abord blanc, puis gris, gris anthracite, de plus en plus foncé, jusqu'à noir totalement. Je découvris le plaisir de tremper le pinceau dans l'encre, ainsi que d'écrire des mots sur le papier jaunâtre souplement, de regarder l'encre sécher, petit à petit.
Comparé avec les ordinateurs, les pinceaux de calligraphie est anachronique. En traçant des mots sur les papiers, je sens chinoise pictographique plus forte. Chacun des mots raconte une scéne honnête aux lecteurs comme une pellicule d'un film.
C'est la fantaisie et l'hérédité des Chinois.
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